Les perles fascinent depuis des siècles, mais il est important de bien comprendre les différences entre les types de perles que l’on trouve aujourd’hui sur le marché.
Tout d’abord, il y a les perles naturelles, qui sont les plus rares et les plus précieuses. Ces perles se forment de manière totalement spontanée à l’intérieur d’une huître ou d’une moule lorsqu’un corps étranger s’y introduit. En réaction, l’animal produit de la nacre pour enrober cet irritant, formant ainsi une perle. Ce phénomène est extrêmement rare, c’est pourquoi les perles naturelles sont devenues quasi-introuvables dans le commerce aujourd’hui. Elles sont plutôt conservées dans des collections privées ou des musées, et leur valeur est très élevée.
Face à cette rareté, les perles de culture sont devenues la norme. Ces perles sont aussi naturelles dans leur composition, car elles sont formées de nacre produite par l’animal lui-même, mais avec une intervention humaine : un petit noyau est inséré dans l’huître pour provoquer la formation de la perle. Ce procédé permet de produire des perles plus régulièrement et en plus grande quantité. Les perles de culture offrent une très belle qualité, une brillance profonde et des reflets irisés caractéristiques de la nacre naturelle. Elles peuvent être d’eau douce ou d’eau de mer, comme les célèbres perles d’Akoya, de Tahiti ou du Japon. Leur prix reste élevé, mais elles sont beaucoup plus accessibles que les perles naturelles.
Enfin, il existe les perles de Majorque, qui ne sont pas de vraies perles mais des imitations. Elles sont les imitations les plus réussies des perles naturelles. Les vraies perles de Majorque, enfin les vrais fausses perles,… (vous me suivez toujours ?) sont faites de perles de verre et recouvertes d’un vernis réalisé à base de poudre de nacre de coquillage. Leur apparence est très jolie et brillante, mais cette brillance est souvent plus superficielle et moins profonde que celle des perles de culture. Ces perles sont largement utilisées en bijouterie fantaisie ou pour imiter le look des vraies perles à moindre coût. Pour reconnaître une vraie perle (naturelle ou de culture) d’une imitation, plusieurs astuces existent : une perle véritable est plus lourde, sa surface est légèrement rugueuse au toucher à cause de la nacre, et elle présente un éclat profond avec des reflets complexes. Au contraire, une perle de Majorque ou en plastique est plus légère, plus lisse et son éclat est moins naturel.
Pour reconnaître une véritable perle, je veux dire une perle naturelle, c’est simple : Glissez-la sous votre dent, rassurez-vous, vous n’allez pas l’abimer, enfin du moins si c’est une vraie, elle va crisser, comme une craie sur un tableau noir,…yek ! Si ce sont des imitations et ne grater pas trop fort avec votre dent, vous risquez d’abimer la fausse perle et de gratter le vernis …. Ce serait dommage.
Il existe également des tas d’imitations de perles parfois en plastic, recouverte d’un vernis quelconque qui disparait à votre premier éternuement mais vous pouvez également en trouver de bonne qualité, difficile de vous conseiller et vous dire comment reconnaître une bonne d’une mauvaise qualité mais généralement les imitations de bonne qualité se singularisent par une base de perle en verre et une beau fini au niveau du trou de perçage, il est net et le vernis autour du trou ne s’effrite pas au contact.
En résumé, les perles naturelles, très rares et précieuses, sont aujourd’hui quasi introuvables à la vente, remplacées par les perles de culture qui offrent un excellent compromis entre qualité et disponibilité. Quant aux perles de Majorque, elles sont de jolies imitations parfaites pour les petits budgets, mais ne doivent pas être confondues avec les vraies perles.